Véritable mouvement porté par les défenseurs d’un mode de vie « healthy » et responsable, le flexitarisme apparaît, aujourd’hui, comme la voie médiane entre les insatiables de végétaux et les fervents amateurs de viande. Un mode alimentaire souple encouragé par Eurest et l’occasion, pour nos convives, de tester un nouveau mode d’alimentation alternatif et à l’écoute (ou respectueux ?) de l’environnement.
Depuis de nombreuses années, Eurest défend l’importance du « bien-manger ». Achats responsables, variété des produits, qualité des recettes… sont une priorité. Et nos équipes n’ont de cesse d’encourager l’alimentation santé et le bien-être par l’assiette.
Flexi-quoi ?
Né aux États-Unis, le flexitarisme désigne les individus qui mangent occasionnellement de la viande.
Pratique alimentaire semi-végétarienne, elle prône la diversification alimentaire en consommant moins de viande – pas à tous les repas, ni même tous les jours mais de meilleure qualité. Autrement dit, c’est un refus de l’exclusif au profit de la flexibilité alimentaire, la recherche d’une façon saine de s’alimenter sans se priver et en tirant bénéfice des bienfaits de chaque catégorie d’aliments.
L’alimentation du flexitarien est composée principalement de fruits et légumes, de céréales, de légumineuses, féculents mais aussi d’œufs, de produits laitiers, de poisson et donc de viande en quantité limitée.
Recommandations en vigueur
Si aujourd’hui la tendance veggie s’accroît pour diverses raisons comme les croyances (religions, respect des animaux, de l’environnement), les régimes alimentaires ou encore les goûts personnels, les autorités gouvernementales s’accordent sur la nécessité de réduire notre consommation en viandes.
En 2017, l’ANSES* a présenté les principaux résultats de l’actualisation des repères nutritionnels du Programme national nutrition santé (PNNS), visant à améliorer l’état de santé de la population en agissant sur l’alimentation.
L’agence recommande de manger moins de viande : pas plus de 70 g/jour (hors volaille), soit 500 g/semaine et de réduire considérablement les charcuteries : 25 g/jour.
En effet, consommées en excès, la viande rouge et la charcuterie peuvent augmenter les risques de cancer du côlon, engendrer des problèmes cardio-vasculaires ou favoriser l’obésité
Sans devenir 100% végétalien (uniquement des végétaux – ni viande, ni lait, ni œufs, ni produits dérivés…), l’alimentation flexitariste semble être une excellente alternative pour varier son alimentation, tendre vers la consommation de 5 portions de fruits et légumes par jour (comme préconisé par le PNNS**), réduire ses apports en graisse et augmenter ses apports en minéraux et vitamines.
L’offre proposée par Eurest
Sans faire l’apologie du régime végétarien, Eurest s’est plutôt fixé comme objectif d’inviter les consommateurs à s’ouvrir à de nouveaux modes alimentaires, pour diversifier davantage les repas en privilégiant, à l’occasion, les plats veggies et en modifiant, dans la mesure du possible, leurs habitudes alimentaires.
Au menu, des recettes végétariennes originales : papillotes de tofu, risotto vert, clafoutis de brocolis ou encore lasagnes de chou vert…
Basés sur le régime ovo-lacto végétariens (= graines, légumes, fruits, légumineuses noix, produits laitiers et œufs), ces plats sont parfaitement équilibrés et proposent le plus souvent des protéines de lait ou d’œuf systématiquement associées à des protéines d’origine végétale. Toutes les viandes ou poissons sont remplacés par des substituts dont l’apport protéique est équivalent : céréales, légumineuses et fruits oléagineux (noix, amandes, noisettes, pistaches, noix de cajou et pignons…).
* ANSES : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail
**Programme national nutrition santé